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Une loi pour la fin du crédit-revolving

Le Parti socialiste a défendu jeudi matin à l'Assemblée une proposition de loi visant à supprimer le crédit-revolving
Article rédigé par France2.fr
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Selon le PS, le crédit-revolving représente "20% des crédits à la consommation mais 85% des cas de surendettement". (© France)

Le Parti socialiste a défendu jeudi matin à l'Assemblée une proposition de loi visant à supprimer le crédit-revolvingLe Parti socialiste a défendu jeudi matin à l'Assemblée une proposition de loi visant à supprimer le crédit-revolving Le gouvernement, lui, a dans les tiroirs un projet de loi réformant le crédit renouvable, mais moins draconien.

Le texte, qui sera soumis au vote solennel des députés, mardi, devrait être rejeté, ni le gouvernement ni la majorité n'y étant favorables.

Tout en reconnaissant que le crédit à la consommation est "nécessaire et utile à l'économie et aux consommateurs", Jean Gaubert (PS), rapporteur de la commission des affaires économiques, a critiqué le "crédit-rechargeable ou crédit revolving" dont le nom "ressemblait tellement à un revolver sur la tempe qu'il fallait s'y intéresser".

Celui-ci représente, selon lui, "20% des crédits à la consommation mais 85% des cas de surendettement".

Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Commerce, favorable à l'encadrement de ce crédit renouvelable a pour sa part rappelé qu'"aucune association de consommateurs ne demande la suppression du crédit renouvelable", ajoutant que "des pans entier de notre économie dépendent du crédit à la consommation".

Défavorable au texte PS, il a fait valoir que le projet de loi de Christine Lagarde (Economie) encadrant le crédit renouvelable avait déjà été adopté par le Sénat et devait être débattu par les députés en décembre.

"Nous sommes allés vite" et nous souhaitons que "le texte soit adopté début 2010", a soutenu Hervé Novelli face aux accusations de lenteur de l'opposition.

Devant les 7 députés de la majorité présents, Jean-Marc Ayrault, chef des députés socialistes, a vivement protesté contre "des manoeuvres dilatoires" du groupe majoritaire "pour qu'il n'y ait pas de vote... pour ne pas être mis en minorité".

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