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Transports : les Français ont-ils changé leurs habitudes ?

D’après une enquête de l’Ifop sur plus de 2.000 personnes, et commandée par l’Union des Transports Publics et Ferroviaires, un français sur deux utilise régulièrement les transports en commun.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le moyens de transport public le plus utilisé en France est le bus, avec 70% d'usagers. © Maxppp)

Bus, métro, tram, RER, ter... 50% des français prennent les transports publics, dont les trois quarts en région parisienne. D’une manière générale les habitants des grandes agglomérations sont des adeptes à 70%, les 18-35 ans à 65% et les cadres à 66%.  

Le plus utilisé est le bus avec près de 70% d’usagers. Viennent ensuite le métro, avec un peu moins de 50%, puis le tram (40%), le RER et Ter moins de 25%. Des chiffres à nuancer car le plus souvent les Français n’utilisent pas un mais plusieurs transports en commun. Les 2 tiers des usagers sautent du bus au vélo ou de la voiture au RER.  

Des efforts à faire

Il reste des efforts à faire car tout le monde n’est pas convaincu. Un Français sur deux est un usager régulier des transports publics, ce qui laisse de côté la moitié des Français.

Si en grande majorité, plus de 85%, les Français utilisent les transports pour une visite, des loisirs, des courses et même pour se rendre à l’hôpital, les chiffres s’effondrent, 66%, quand il s’agit d’aller au travail ou sur les bancs de la fac. L’enjeu est important car chaque jour 25 millions d‘actifs se déplacent pour aller travailler.

Le prix des transports

Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, les transports ne coûtent pas chers si l’on en croit l’Union des Transports Publics et Ferroviaires. Le ticket de transport est moins élevé à Paris que dans les autres capitales européennes Bruxelles, Berlin. La palme revenant à Londres avec un billet trois fois plus cher que chez nous.

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Nos tarifs sont devenus trop bas toujours selon l’Union des Transports Publics et Ferroviaires. Il y a 20 ans, les usagers payaient la moitié du coût réel de leur transport, les contribuables versaient l’autre moitié. Aujourd’hui un ticket représente 30% du coût et le contribuable prend en charge les 70% restant.

Le prix n'est pas ce qui dissuade les usagers d'utiliser les transports, estime Jean-Marc Janaillac, président de l’Union des Transports Publics et Ferroviaires. "Les usagers demandent la sécurité, la fréquence, la ponctualité et le confort bien avant le prix ", explique-t-il.

 

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