Trains de nuit : l'État s'apprête à fermer la moitié des lignes
Au 1er octobre, la moitié des lignes nocturnes seront supprimées. Devenues trop chères, selon le gouvernement, elles seraient de moins en moins fréquentées.
Sur les quais de la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales), de nombreuses familles attendent leur train de nuit pour Paris. Un collectif de voyageur vient leur annoncer la mauvaise nouvelle : leur ligne est en sursis. Une pétition circule. Elle est largement signée par les voyageurs. Dans les trains, les contrôleurs se disent, eux aussi, inquiets.
Des trains trop déficitaires
Le 1er octobre, trois lignes sur huit pourraient être supprimées, si elles n'ont pas de repreneur : la liaison Paris-Savoie, celle menant à Portbou (Espagne) depuis Luxembourg et la ligne Strasbourg-Portbou. Enfin, le train entre Paris et Albi (Tarn) n'irait pas plus loin que Rodez (Aveyron). Des trains trop déficitaires. Chaque billet coûte plus de 100 euros, en moyenne, en subventions publiques. "Il y a des voyageurs, mais il n'y en a pas assez", dit le secrétaire d'État chargé des Transports. Deux autres lignes sont en sursis jusqu'à l'été 2017.
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