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Trafic de drogue : les ports français de plus en plus utilisés pour le trafic de cocaïne

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Trafic de drogue : les ports français de plus en plus utilisés pour le trafic de cocaïne
Article rédigé par France 2 - O.Longueval, N.Perez, A.Fuzellier, France 3 Hauts-de-France, Y.Kadouch
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En raison du renforcement de la sécurité dans les ports d'Anvers et de Rotterdam, les ports français sont de plus en plus utilisés par les narcotrafiquants pour faire entrer de la cocaïne.

Chaque jour, des dizaines de milliers de tonnes de marchandises transitent dans les ports français. Des conteneurs qui sont la cible idéale des narcotrafiquants pour dissimuler des stupéfiants, dont les saisies ne cessent d'augmenter. En 2022, des coups de feu ont été échangés entre des trafiquants et les forces de l'ordre sous les yeux des automobilistes, dans la zone portuaire du Havre (Seine-Maritime). Le premier port français de fret est aussi la principale porte d'entrée du trafic de cocaïne en métropole. L'an dernier, sept tonnes ont été interceptées par les douanes, soit six fois plus qu'en 2020.

Une intensification des contrôles prévue

La nouvelle attractivité des ports français s'explique par le renforcement de la sécurité de leurs voisins européens : les ports d'Anvers (Belgique) et de Rotterdam (Pays-Bas). À eux deux, ils représentent la moitié des saisies de cocaïne en Europe en 2022, ce qui correspond à plus de 150 tonnes. Près de 28 tonnes ont été interceptées en France en 2022. Un chiffre qui a explosé, multiplié par 10 en 20 ans. L'Hexagone est une cible de choix, notamment à cause de ses départements ultra-marins, proches des pays exportateurs. Pour faire face, les autorités prévoient l'intensification des contrôles.

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