Routes : attention aux contrôles policiers ce week-end
Un dispositif impressionnant est mis en place pour le traditionnel chassé-croisé des vacances. Dans le Sud-Est, 700 gendarmes et policiers ont été déployés sur le terrain.
La circulation routière s'annonce très difficile le week-end des 28-29 juillet pour le traditionnel chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens. Le samedi a été classé rouge dans le sens des départs.
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Un dispositif policier impressionnant est mis en place et les contrôles vont se multiplier tout le week-end, notamment dans le Sud-Est avec 700 gendarmes et policiers déployés dans le seul département des Bouches-du-Rhône.
Méthode classique : repérage aux jumelles
Au péage de la Ciotat, les contrevenants repérés en amont aux jumelles, sont orientés sur l’aire de stationnement. Vendredi, c’est ce qui est arrivé à un conducteur de Ferrari. Motif du contrôle : "sa plaque d’immatriculation est illisible en mouvement".
Si encore ils m’avaient arrêté parce que j’avais fait le fou
un automobilisteavec franceinfo
"Si encore ils m’avaient arrêté parce que j’étais arrivé à 200 km/h sur le péage, je comprendrais. Mais là non, je suis arrivé gentiment, je me suis garé. On me casse encore la tête pour rien", réagit le conducteur agacé.
Le commandant Daniel Ollier, qui dirige la compagnie autoroutière-CRS de Provence, a le plus grand mal à faire de la pédagogie. "La plaque d’immatriculation est manifestement non conforme. C’est une infraction qui donne lieu à une immobilisation du véhicule, explique-t-il. On veut être compréhensif, on demande à la personne de faire amener une plaque conforme et on le laissera repartir. Sinon, le véhicule restera immobilisé".
Un contrôle moins connu, la surcharge du véhicule
Outre la vitesse, les forces de l’ordre procèdent à un type de contrôle moins habituel, la surcharge des véhicules. "On va regarder si le PTAC, c’est-à-dire le poids total en charge, dépasse ce qui est prévu par le constructeur", éclaire Daniel Ollier. Si c’est le cas, le véhicule risque en effet de subir une "perte d’adhérence".
4 300 véhicules par an à peu près (en région PACA)
Daniel Ollier, commandant de la CRS autoroutièreavec franceinfo
C'est le nombre de véhicules contrôlés. "Cela va de la voiture qui part au Maghreb jusqu’aux convois exceptionnels", précise le commandant de la CRS autoroutière.
Le chauffeur d’un poids-lourds contrôlé repart soulagé. "Tout s’est bien passé. Il y avait juste la date de visite de l’extincteur qui était passée. C’est tout."
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