Transport : que faire des petites lignes de train ?
Lundi 30 mai, le 20 Heures s'intéresse à la ligne de train de l'Aubrac. Avec seulement deux trajets par jour, elle est déficitaire de plusieurs millions d'euros par an.
Dans le Massif central, la ligne de train de l'Aubrac relie Béziers (Hérault) à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Avec deux trains par jour, elle est peu utilisée et est vieille de 134 ans. À une vitesse moyenne de 60 km/h, la ligne a failli fermer plusieurs fois, mais le trafic se maintient en pointillé. Il est impossible de prendre un billet à la gare de Saint-Flour, chef-lieu du Cantal, où le guichet est fermé depuis quatre ans. La ligne est déficitaire de trois à quatre millions d'euros chaque année, mais les élus souhaitent la renforcer.
"On évite de mettre 7 000 camions sur la route tous les ans"
"Pour que les gens puissent prendre le train, il faut au moins six rotations par jour", demande Patricia Rochès, maire (SE) de Coren-les-eaux (Cantal). La ligne devrait bientôt être ouverte au fret, ce qui représenterait 250 emplois chez Arcelor Mittal. L'usine de Lozère est construite sur la voie ferrée et espère développer le fret. "Grâce au train, on évite de mettre 7 000 camions sur la route tous les ans", explique Philippe Chapus, directeur adjoint d'Arcelor Mittal à Saint Chély d’Apcher (Lozère).
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