Trains Intercités, plusieurs lignes sur la sellette
Certains trains Intercités sont-ils amenés à disparaître ? Depuis la parution d'un rapport sur le sujet, la question est posée. France 2 fait le point sur les mesures préconisées.
Les trains Intercités coûtent cher et ses lignes accusent un sérieux déficit. Une situation jugée alarmante qui pousserait à la fermeture de certaines lignes ? C'est ce que préconise, en tout cas, le rapport du député PS Philippe Duron sur la situation de ce réseau. Sont en effet évoquées la fermeture de cinq lignes : celles de Toulouse-Cerbère, Quimper-Nantes, Bordeaux-Toulouse, Marseille-Nice et Saint-Quentin-Cambrai. Les liaisons seraient assurées par des TER ou même des bus. Cela devrait aussi être le cas entre Toulouse et Hendaye, Clermont-Ferrand et Béziers ou encore Bordeaux et Clermont-Ferrand via la ville de Brive-La-Gaillarde. Ce rapport vient conforter la loi Macron, qui prévoit une libéralisation du marché du transport en autocar à partir du 1er juillet prochain.
Des territoires plus isolés ?
La SNCF doit-elle obligatoirement desservir tout le territoire ? Légalement, elle n'en a pas la contrainte. Pour autant, il n'est pas question de laisser des territoires en état d'isolement. "Nous ne disons jamais 'on arrête les trains', nous expliquons qu'il faut les adapter, mais nous ne sommes pas là pour dire qu'il faut abandonner les territoires. C'est le contraire de l'esprit de cette mission", explique le député Phillipe Duron.
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