"Je suis choqué", assure sur France Bleu Paris mardi 14 mai le patron de la SNCF Guillaume Pepy à propos de l'éventuelle suppression des trains de fret qui relient chaque jour Perpignan et le marché de Rungis. Des trains qui seraient donc remplacés par près de 20 000 camions par an.Je suis choqué, pas besoin de me l'expliquer mais le sujet est simple : les wagons frigorifiques sont en fin de vie, et il faut en racheter des nouveaux.Guillaume Pepyà France Bleu ParisUn investissement de "30 millions d'euros", estime Guillaume Pepy. Or, "si on les achète, il nous faut en face un contrat qui nous permette dans la durée de faire cet investissement". Car, rappelle le patron de la SNCF, "nous manions de l'argent public, donc il faut faire attention à la gestion". La ministre des Transports Elisabeth Borne a annoncé vendredi dernier qu'elle allait réunir "la semaine prochaine" les acteurs concernés par la possible fermeture de cette liaison.