TGV : un investissement peu rentable
Alors que la SNCF vient d’inaugurer en grande pompe deux nouvelles lignes à grande vitesse, le TGV n’est plus une priorité pour l’entreprise, car il n’est pas rentable.
Il n’y aura pas de nouveau grand projet de ligne à grande vitesse durant les cinq prochaines années, a annoncé Emmanuel Macron samedi 1er juillet au soir. Le président souhaite privilégier les transports du quotidien en renouvelant des constructions déjà existantes. En cause, le coût colossal des LGV : 24 millions d’euros le kilomètre, sachant que la dette de la SNCF dépasse les 50 milliards d’euros.
"Faire de nouveaux travaux de LGV serait tout simplement suicidaire"
D’après l’économiste Pascal Perri, il faudra faire des choix : "Tous les territoires ne sont pas éligibles à la grande vitesse. Il faut remplir un certain nombre de conditions, dont le bassin de population et la capacité contributive des consommateurs. Aujourd’hui, on est arrivé au bout de cette logique. Faire de nouveaux travaux de LGV serait tout simplement suicidaire". La SNCF va donc retarder, voire annuler plusieurs projets, dont la prolongation de la ligne Paris – Bordeaux vers Toulouse.
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