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Rennes : un ex-maire d’Ille-et-Vilaine condamné à 4 mois de prison avec sursis pour avoir lancé une fausse alerte à la bombe pour ne pas manquer son train

Selon son avocat, son client souffrait d'un burn out médicalement reconnu. Il a depuis démissionné de sa fonction de maire. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Armorique
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La gare de Rennes évacuée le 31 mars 2019 en raison d'une alerte à la bombe.  (MAXPPP)

L’ancien maire de La Chapelle-aux-Filtzméens (Ille-et-Vilaine) a été condamné à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Rennes jeudi 3 octobre, après avoir lancé une fausse alerte à la bombe en gare de Rennes, car il craignait de manquer son train, rapporte France Bleu Armorique.

L'ancien édile, également employé de la SNCF comparaissait pour "divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse" et "entrave à la mise en marche ou à la circulation d'un train".

Un burn out reconnu

La SNCF avait reçu, dimanche 31 mars, vers 9h20, l'appel anonyme d'un homme expliquant qu'une bombe avait été placée sous le pont Saint-Hélier, à quelques centaines de mètres de la gare rennaise. Il avait été identifié et localisé par le biais de son téléphone portable et avait reconnu les faits en garde à vue. Celui qui était maire à l’époque a démissionné de ses fonctions. Son avocat, Me Maxime Tessier a expliqué le comportement de son client qui "souffrait d’un burn out reconnu médicalement".

Le trafic des trains avait été paralysé pendant deux heures. Au total neuf trains avaient été immobilisés. Huit TGV à destination de Paris, et un TER de la région Bretagne. 300 voyageurs avaient dû attendre la reprise du trafic ferroviaire.

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