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Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : un ancien cadre cheminot appelé à la barre

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Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : un ancien cadre cheminot appelé à la barre
Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : un ancien cadre cheminot appelé à la barre Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : un ancien cadre cheminot appelé à la barre
Article rédigé par France 2 - N. Pérez
France Télévisions

Le jeune cadre cheminot mis en cause dans le procès de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge est apparu bouleversé à la barre, mercredi 27 avril. La journaliste Nathalie Pérez, en direct du tribunal correctionnel d'Évry, dans l'Essonne, fait le point sur cette journée.

Au procès de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge (Essonne), le jeune cadre cheminot mis en cause était à la barre, mercredi 27 avril. L'homme, qui avait 24 ans au moment des faits, est apparu très ému au moment d'évoquer le drame. "C'est un homme tendu, stressé, qui a commencé par présenter ses excuses aux victimes. Depuis neuf ans, dit-il, 'il n'y a pas un jour où je ne pense pas à ce terrible drame'", rapporte la journaliste Nathalie Pérez, en direct du tribunal correctionnel d'Évry (Essonne).

"C'était épuisant moralement et physiquement"

Le mis en cause a par ailleurs précisé qu'à l'époque, il s'agissait de son premier emploi. "J'avais 24 ans, je devais surveiller vingt personnes, j'étais en charge de la surveillance de 50 km de voies, c'était épuisant moralement et physiquement", a expliqué l'homme à la barre, cité par la journaliste. Il raconte ensuite que le jour de l'accident, on lui a dit de partir trois semaines en vacances. "Il admet qu'à son retour, il a fallu qu'il s'explique. La SNCF l'a briefé, dit-il", poursuit Nathalie Pérez, qui ajoute que selon les dires de l'ancien cadre, l'entreprise ne l'a jamais manipulé. "Que savait-il de l'état des voies ? Le jeune ingénieur connaissait-il la fragilité de certaines pièces ? Certains textos qu'il a envoyés à sa famille quelques jours avant l'incident le laisseraient penser, mais de cela, il en sera question lorsque le tribunal étudiera les faits le 25 mai prochain", conclut la journaliste.

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