Hauts-de-France : la SNCF supprime des TER, un maire démissionne
Le maire de Templeuve-en-Pévèle, dans le Nord, a décidé de démissionner afin de protester contre la décision de la SNCF de supprimer 17 TER qui passaient par sa commune.
C'est un geste symbolique lourd de conséquences. Le maire de Templeuve-en-Pévèle (Nord) a présenté, vendredi 15 novembre au matin, sa démission au préfet. Il dénonce la suppression de certains arrêts de train dans sa commune. "Toutes mes actions sont restées vaines. C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous prie de bien vouloir accepter ma démission de maire que j'exerce depuis 18 années", indique Luc Monnet, l'édile de Templeuve-en-Pévèle dans son courrier au préfet.
Refonte annuelle
Le maire est d'autant plus amer qu'avec d'autres élus, ils ont investi 12 millions d'euros pour améliorer les infrastructures. Dans un mois, 17 des 72 TER qui circulent chaque jour à Templeuve devraient être supprimés. Les suppressions de train s'expliquent par la refonte annuelle des horaires partout en France. Selon la SNCF, Templeuve-en-Pévèle se retrouve pénalisée, alors que d'autres villes bénéficieront de davantage de dessertes. Les usagers sont mécontents et 6 000 usagers ont lancé la pétition signée par le maire. Un appel à la SNCF et la région Hauts-de-France pour qu'ils revoient leurs copies.
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