SNCF : les raisons de la colère
Lundi 28 octobre, 3 TGV sur 10 circulaient sur la façade atlantique. Pourquoi les 200 agents du technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine) poursuivent-ils leur mouvement de grève ?
Les vacances de la Toussaint ont été perturbées. Lundi 28 octobre, 7 TGV sur 10 ont été supprimés dans l'ouest de la France. Dans le centre de maintenance de Châtillon (Hauts-de-Seine), 200 agents grévistes demandent une hausse de salaire et de meilleures conditions de travail. Un mouvement sauvage, sans syndicats, sans préavis, ni droit de retrait. "On respectera le service minimum le jour où la SNCF respectera le service voyageur au quotidien", a déclaré le porte-parole des grévistes, Anasse Kazib.
Des transformations structurelles à la SNCF
Dans une étude, seuls 33% des agents de la SNCF mobilités qui s'occupent des passagers ont confié avoir une bonne perception de leur entreprise. Car le groupe ferroviaire se transforme à marche forcée. D'autres centres de maintenance menacent aujourd'hui de rentrer dans le mouvement.
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