SNCF : la guerre de communication fait rage entre direction et syndicats
La SNCF communiquera ce dimanche 1er avril à 17 heures ses prévisions sur le trafic. Les premières perturbations commencent dès lundi soir, à 19 heures. Le bras de fer entre les syndicats de cheminots et le gouvernement est appelé à durer trois mois.
Un train qui circule : une image sans doute très rare, dès demain soir, lundi 2 avril. Des usagers qui se préparent à la galère et à de longues heures d'attente sur les quais, et dans le sondage du jour, ceux qui souhaitent que le gouvernement ne faiblisse pas sont encore majoritaires à 51%. 46% sont opposés à la réforme ; ils sont un peu plus nombreux que lors de la dernière étude. Même si au bout du compte, trois quarts des sondés pensent que le gouvernement ira bel et bien jusqu'au bout, et ce sans céder au mouvement social.
Les syndicats dénoncent une privatisation cachée
Même écho chez la ministre des Transports : la réforme ne justifie pas une grève, elle n'est en rien une "casse du service public". "Il ne faut pas avoir peur du mouvement. Le monde change, et on doit changer", a déclaré Élisabeth Borne dans le JDD ce dimanche. L'opposition, elle, accuse le gouvernement de ne pas dire la vérité aux Français. Cette réforme serait donc une privatisation cachée. Cet après-midi, les prévisions de trafic seront communiquées par la SNCF, qui prépare depuis plusieurs jours les usagers au pire.
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