Le gouvernement se veut rassurant sur les grèves de raffineries
Malgré les menaces d'arrêts de raffineries par la CGT, les réserves de carburant sont suffisantes pour alimenter les stations-service, assure la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne.
"La situation ne donne lieu à aucune inquiétude." Toutes les raffineries de France métropolitaine continuent à produire et six raffineries sur sept assurent leurs expéditions normalement, a annoncé lundi 23 décembre la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, lors de la 19eme journée de grève.
"Actuellement, seuls deux dépôts sur 200 connaissent des difficultés temporaires dans leurs expéditions, et tous les autres dépôts assurent normalement leur fourniture de produits vers les stations-service", écrit la ministre dans un communiqué. "La situation ne donne donc lieu à aucune inquiétude."
Mise à l'arrêt de deux raffineries
Les sept raffineries de pétrole sont affectées ponctuellement par des blocages depuis le début du mouvement de grève le 5 décembre, mais le ton est monté d'un cran ce week-end, avec la menace brandie par la CGT Chimie d'une mise à l'arrêt des installations. La menace a été mise à exécution dimanche, avec l'enclenchement de la mise à l'arrêt de la raffinerie Petroinéos de Lavéra, dans les Bouches-du-Rhône, et lundi à la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne. Des assemblées générales étaient également prévues dans d'autres raffineries, dont celle de Feyzin, dans le Rhône.
Principal syndicat du secteur, la CGT, qui réclame comme FO le retrait du projet de réforme du système des retraites du gouvernement, poursuit également ses actions dans les transports, notamment à la SNCF et à la RATP, en dépit des appels à la trêve lancés par le gouvernement pour les fêtes de fin d'année. Une nouvelle journée interprofessionnelle de manifestations et de grève est prévue le 9 janvier à l'appel de l'intersyndicale mobilisée contre la réforme (CGT-FO-FSU-Solidaires-FIDL-MNL-Unef-Unl).
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