La direction de la SNCF a réaffirmé lundi 23 avril sa volonté de ne pas rémunérer les jours de repos situés entre deux périodes d'action des grévistes. Mais cette mesure sera seulement appliquée à partir de mai, révèle mardi franceinfo. Le calcul reste contesté par des syndicats de cheminots. Ils porteront l'affaire cette semaine devant le tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Un décompte strictLes bulletins de paie du mois d'avril ayant été établis par l'entreprise le 18 avril, soit après six jours effectifs de grève à l'appel des syndicats, la SNCF ne pourra pas prélever de retenues supplémentaires sur les salaires des cheminots grévistes pour le mois d'avril en dehors des jours de grève. Le non-paiement de jours de repos ne peut se faire qu'à partir de huit jours de grève lors d'un même mois, selon le règlement interne de la SNCF. La compagnie assure que le décompte sera effectué de manière stricte. Les syndicats espèrent eux que le tribunal de grande instance aura rejeté d'ici là les arguments de la direction et qu'il ne considérera pas les 18 épisodes de grève en pointillés prévus comme un seul et même mouvement de grève illimité.