Grève : mobilisation dans les universités

Les dix jours de fermeture de la faculté de droit de Montpellier (Hérault) n'ont pas apaisé les tensions. À l'heure de sa réouverture, le mardi 3 avril, des CRS sont déployés et les étudiants sont fouillés. Dans toutes les têtes restent les images des violences subies par des élèves occupant un amphithéâtre, évacués par des hommes cagoulés. Pour certains, il n'est pas question de reprendre les cours.

Mobilisation dans toute la France

Le mouvement de contestation a trouvé un nouveau souffle : au moins sept facultés sont totalement bloquées, dont trois à Paris. D'autres pourraient suivre, de nombreuses assemblées générales ont lieu dans l'après-midi. À Poitiers (Vienne), les étudiants sont dans la rue, en colère contre Parcoursup, qui créé selon eux un dispositif de sélection dans les facs. À Limoges (Haute-Vienne), la faculté est déserte, à Nice (Alpes-Maritimes), le face-à-face est tendu entre ceux qui bloquent et ceux qui veulent aller en cours.