Grève : LREM attaque verbalement les syndicats de la SNCF
Le gouvernement et la majorité se disent prêts ce lundi 2 avril à ne pas céder sur la réforme de la SNCF qui est sur les rails. Ils emploient des mots très directs pour dénoncer le conservatisme des syndicats ou la culture de la grève
L'attaque est venue de Gabriel Attal. Le franc-tireur de LREM est le premier à avoir dégainé ce lundi matin. "Il y a une opposition de principe, un conservatisme. Ce qui est important, ce serait de sortir de cette gréviculture", a lancé le député des Hauts-de-Seine. Ce dernier mot a choqué Alexis Corbière. Dans un tweet, le député LFI accuse Gabriel Attal d'utiliser du vocabulaire d'extrême droite.
"Macron reculera"
Mais rien ne perturbe la campagne de communication du gouvernement. Les députés se déploient pour défendre la réforme d'Emmanuel Macron, tel Jean-Baptiste Djebbari (député de Haute-Vienne). Les syndicats sont persuadés de gagner le bras de fer. "Macron ne sait pas ce que c'est qu'une grève de cheminots suivie. Macron reculera", assure Fabien Villedieu, délégué syndical Sud Rail. Mardi, ce sera au tour du Premier ministre de monter en première ligne face aux députés de l'Assemblée nationale.
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