Grève à la SNCF : le dialogue "n'est pas rompu", assure Guillaume Pepy
Guillaume Pepy a également souligné qu'il n'a "jamais accepté et n'accepterait jamais qu'on dise" des cheminots "qu'ils sont privilégiés", en référence aux attaques visant ce statut.
Après deux jours de grève, l'heure d'un premier bilan. Dans un entretien accordé à la presse régionale du groupe Ebra (L'Est Républicain, Le Progrès, Le Dauphiné...), en kiosques jeudi 5 avril, le patron de la SNCF Guillaume Pepy assure que le dialogue n'est "pas rompu" avec les grévistes.
Le dialogue "n'est pas rompu (...) À partir de la semaine prochaine, nous ouvrons dans l'entreprise des concertations sur l'organisation du travail, les métiers d'aujourd'hui et de demain, l'élargissement des compétences, une meilleure reconnaissance du travail", indique le PDG de la compagnie ferroviaire.
"Trop tôt" pour estimer le coût de la grève
Guillaume Pepy a également souligné qu'il n'a "jamais accepté et n'accepterait jamais qu'on dise" des cheminots "qu'ils sont privilégiés", en référence aux attaques visant ce statut, qui prévoit notamment la garantie d'emploi à vie.
Pour l'entreprise publique, qui se prépare à l'ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire, "il n'est pas question de recruter des cheminots au rabais", a également insisté Guillaume Pepy, ajoutant que "les règles d'embauche doivent être équitables pour l'entreprise et justes pour l'ensemble des futurs cheminots qu'ils travaillent ou non à la SNCF".
La grève doit se traduire par de nouvelles interruptions de trafic dimanche et lundi. Mais "il est encore trop tôt" pour estimer son coût, selon le patron de la SNCF, "car il faudra prendre en compte, en plus des pertes, les services supplémentaires mis en place", notamment dans la région Grand Est.
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