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Départ en vacances de Noël : la SNCF prévoit une circulation "légèrement perturbée" samedi en raison d'une grève des aiguilleurs

Près de 9 trains sur dix circuleront sur la ligne TGV Atlantique, dont deux sur trois sur les liaisons Paris-Sud-Ouest.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un passager, gare du Nord, à Paris, le 15 décembre 2022. (ALEXANDRA BREZNAY / HANS LUCAS / AFP)

La circulation des trains sera "légèrement perturbée sur certaines lignes" samedi, jour de grands départs des vacances de Noël. Dans un point Infotrafic, publié jeudi 15 décembre, la SNCF annonce qu'une vingtaine de TGV, sur 650, seront supprimés, en raison d'un mouvement social des aiguilleurs de SNCF Réseau.

Le mouvement concernera surtout le TGV Atlantique, avec près de neuf trains sur dix assurés, dont deux sur trois sur les liaisons Paris-Sud-Ouest. Sur le reste des lignes à grande vitesse, la SNCF prévoit un "service normal ou quasi-normal". 

"L'essentiel du service sera assuré", a estimé Clément Beaune

Plusieurs préavis de grève ont été déposés à la SNCF du 15 au 19 décembre. Invité jeudi matin sur France Inter, le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a assuré que "l'essentiel du service sera assuré", en ce début de vacances scolaires. "Les perturbations existent pour ceux qui les subissent, je le regrette. On va essayer de les minimiser mais globalement on aura des trains pour l'essentiel des familles et des Français ce week-end", a-t-il ajouté. 

"Le ministre délégué fait de la com", a réagi dans la foulée Julien Troccaz, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail, au micro de franceinfo. "Il y aura des TER, des trains du quotidien, qui vont être supprimés" et "remplacés par des bus", a-t-il précisé. "Il y a même des lignes qui seront fermées" dans certaines régions, a-t-il poursuivi. "C'est irresponsable, aussi bien pour un ministre délégué qui se gargarise et qui fait de la com ou une direction SNCF réseau de ne pas répondre à une colère qui date depuis le mois de mai. Il faudra y répondre, à cette colère", a-t-il conclu.

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