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Déraillement mortel d'un TGV Est : le procès de la SNCF se tiendra du 4 mars au 16 mai 2024

L'accident avait eu lieu le 14 novembre 2015 dans le Bas-Rhin, lors d'un test d'un tronçon d'une nouvelle ligne à grande vitesse, et avait fait 11 morts et 42 blessés.
Article rédigé par franceinfo
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Des équipes de secours interviennent au lendemain du déraillement d'un train à  Eckwersheim, près de Strasbourg, le 14 novembre 2015. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Le procès de la SNCF, de deux de ses filiales et de trois de leurs employés pour le déraillement mortel d'un TGV d'essai, le 14 novembre 2015 dans le Bas-Rhin, se tiendra à Paris du 4 mars au 16 mai 2024, a appris ce jeudi franceinfo de source judiciaire.

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La SNCF, le commanditaire des essais Systra, le gestionnaire des voies SNCF Réseau ainsi qu'un conducteur principal, un cadre et un pilote seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour "blessures et homicides involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité".

L'accident avait fait 11 morts et 42 blessés à Eckwersheim, dans le Bas-Rhin. Ces 53 personnes, des salariés du monde ferroviaire et des membres de leur famille dont quatre enfants, avaient pris place à bord du train pour l'ultime test d'un tronçon d'une nouvelle ligne à grande vitesse.

Une "vitesse excessive"

À 20 km de Strasbourg, le train avait abordé une courbe à 265 km/h, au lieu des 176 km/h prévus. Il avait déraillé avant de percuter un pont et de basculer dans le canal de la Marne au Rhin. C'est le premier déraillement mortel de l'histoire du TGV depuis sa mise en service en 1981 en France.

Au cours de l'instruction, menée par le pôle "accidents collectifs" du tribunal judiciaire de Paris, les experts ferroviaires ont considéré que le basculement puis le déraillement de la rame avaient été causés par "une vitesse excessive" et un freinage tardif.

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