Prix des carburants : le casse-tête des trajets vers les chantiers pour les artisans
De nombreux artisans optimisent leurs déplacements pour limiter les dépenses et éviter d'alourdir la facture des clients. Reportage en Seine-et-Marne et à Paris.
Depuis quelques mois, utiliser sa camionnette et faire le plein n'est plus anodin pour Stéphane Sercer, artisan en terrassement en Seine-et-Marne. Il utilise son véhicule tous les jours, et la facture est devenue très salée : 130 euros aujourd'hui, contre 90 euros auparavant. Il optimise donc ses déplacements, et s'astreint à regrouper ses rendez-vous le même jour. Désormais, il préfère refuser certains chantiers à plus de 30 kilomètres de chez lui. "On les prend plus. On perd trop d'argent sur le carburant", explique-t-il.
Le vélo, ou la voiture électrique
Pour les trajets les plus courts, il s'est même remis au vélo. Le carburant, précieux, pèse de plus en plus lourd dans les dépenses des artisans français. Selon une étude, ils sont plus de sept sur dix à limiter leurs déplacements professionnels à cause du prix de l'essence. D'autres ont opté pour l'électrique, comme les Techniciens cordistes de Paris. "On s'y retrouve vraiment, et la balance reste très positive pour nous", indique Antoine Scoyez, le codirecteur de l'entreprise.
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