Pénurie de carburant : les lieux touristiques fortement impactés

Dans les jardins du château de Chambord (Loir-et-Cher), les touristes brillent par leur absence, mercredi 19 octobre. Les salles ne sont guère plus remplies. Certains ont fait deux heures de route pour venir, avec l’angoisse de la panne sèche. "On a fait le plein d’essence avant d’arriver, on a plus que la moitié du carburant et on se demande comment on va faire", commente un visiteur. Les guides ont dû s’adapter pour continuer à travailler dans un édifice situé à 17 kilomètres de la première ville : Blois (Loir-et-Cher).

60 % d’annulations en France à l’approche des vacances

Depuis la pénurie de carburant, l’affluence a chuté. "On a enregistré une baisse de fréquentation, de l’ordre de 22 % alors qu’avant le 10 octobre, on avait une augmentation de fréquentation de 20 % donc la différence est claire", affirme Cécilie de Saint-Venant, directrice de la communication du château de Chambord. Une conséquence également visible dans les hôtels avec de nombreuses annulations, une quinzaine en seulement une semaine. L’une des chambres concernées était réservée pour trois jours, le propriétaire subit une perte sèche. Son inquiétude grandit à l’approche des vacances de la Toussaint. Selon les professionnels de l’hôtellerie, il y aurait déjà eu en France, plus de 60 % d’annulations à l’approche des vacances.