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Grève interprofessionnelle : Philippe Martinez souhaite "qu'il y ait beaucoup de monde en grève mardi"

Le secrétaire général de la CGT appelle "tous les secteurs, publics comme privés" à manifester mardi prochain pour des augmentations de salaire. Une journée d'action qui n'a, dit-il, "rien à voir' avec la marche organisée par la Nupes dimanche.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était vendredi 14 octobre l'invité du 8h30 franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je souhaite qu'il y ait beaucoup de monde en grève mardi [18 octobre]", déclare sur franceinfo ce vendredi Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, au sujet de "la journée de mobilisation et grève interprofessionnelle" que le syndicat a décidé d'organiser avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse. "À chaque fois, on nous dit 'ce n’est pas le moment' ! Il n’y a pas que chez Esso ou Total qu’il y a des problèmes de salaire", fait valoir le leader syndical. En conséquence, "tous les secteurs, publics comme privés. Tous les secteurs, c'est aussi les transports", a-t-il ajouté.

"On fait des propositions pour que cette question des salaires soit en partie réglée. Soit on règle le problème, soit on joue le pourrissement comme le gouvernement et la direction de Total le font", a critiqué Philippe Martinez. "Il faut régler la question des salaires et arrêter d'être dans le déni de la part du patronat et du gouvernement", a martelé le leader de la CGT.

La journée de mardi "n'a rien à voir" avec la marche de dimanche

La grève interprofessionnelle de mardi doit toucher la SNCF et la RATP, tandis qu'une grève des salariés chargés de la maintenance dans les centrales nucléaires est toujours en cours. Cette journée du 18 octobre "n’a rien à voir" avec la marche contre la vie chère du 16 octobre, précise Philippe Martinez. "Augmenter les salaires, ce n’est pas la même chose que lutter contre la vie chère", s'est-il justifié.

"Nous, nous sommes dans un processus syndical, poursuit Philippe Martinez, on ne doit pas faire les choses en parallèle", a-t-il ajouté, précisant qu'"il y a des modalités qui ne conviennent pas" à la CGT. "On préfère la proximité" plutôt que de "faire une manifestation nationale à Paris", a détaillé le secrétaire général de la CGT, répétant que les journées d’actions syndicales "près des entreprises dans les moyennes et grandes villes" avaient sa préférence.

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