"Gilets jaunes" : mobilisation près de Bordeaux et à Toulouse
L'A10 près de Bordeaux était un des gros points noirs ce deuxième jour de mobilisation, dimanche 18 novembre. En direct du péage de Virsac (Gironde), la journaliste de France 3 Marie Neuville fait le point sur la situation. À Toulouse, en Haute-Garonne, le journaliste Christophe Neidhart décrypte les motivations des "gilets jaunes".
De nombreux "gilets jaunes" ont poursuivi la mobilisation dimanche 18 novembre. C'était notamment le cas au péage de Virsac, près de Bordeaux (Gironde). "L'A10 est entièrement bloquée dans les deux sens avec une rupture totale de la circulation entre Saint-André-de-Cubzac et Saint-Aubin", explique la journaliste de France 3 Marie Neuville. "Il y a environ 3 000 personnes ce soir, un chiffre qui est monté à 5 000 dans la journée puisque des gens sont venus spontanément rejoindre ce mouvement", poursuit-elle. À 16 heures, les CRS ont envoyé des gaz lacrymogènes "mais comme il y avait des femmes et des enfants, il y a eu des négociations et finalement, comme les 'gilets jaunes' ont assuré qu'il n'y aurait pas d'échauffourées, les CRS ont rejoint leur fourgon. Les gilets jaunes sont déterminés et s'apprêtent à passer la nuit jusqu'à être rejoints, demain matin, par des routiers et des ambulanciers", conclut Marie Neuville.
Opération péage gratuit à Toulouse
À Toulouse (Haute-Garonne), Christophe Neidhart fait lui aussi le point sur une mobilisation qui a continué dimanche 18 novembre. "Ils sont déterminés, ils sont toujours mobilisés, et sont une centaine de part et d'autre de ce péage au nord de Toulouse", explique-t-il. Les manifestants poursuivent leur opération péage gratuit entamée tôt ce matin. Les barrières sont levées et le trafic est plus ou moins fluide. "Il n'y a pas d'incident notable à signaler pour l'instant, car les automobilistes sont plutôt solidaires. Certains gilets jaunes souhaitent rester toute la nuit afin de continuer l'opération demain matin", ajoute Christophe Neidhart. Les gilets jaunes espèrent maintenant le soutien des transporteurs routiers, "selon eux des poids lourds pourraient bloquer dès 22 heures ce soir Eurocentre, une très grande plateforme logistique du nord de Toulouse", conclut le journaliste.
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