Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a accusé vendredi 16 novembre matin sur France Inter le patronat d'aider à la mobilisation des "gilets jaunes" en favorisant des arrêts de travail. Le syndicaliste a cité en exemple Michel Édouard Leclerc, le PD-G du distributeur éponyme.Pour Philippe Martinez, il y a, parmi des "citoyens qui sont sincères, qui n'en peuvent plus", des "récupérations pas que politiques, patronales aussi". "On sait bien que derrière le 'non à l'augmentation des taxes', il y a un certains nombre de patrons qui dans taxes mettent les cotisations sociales par exemple", a affirmé le secrétaire général de la CGT. Il y a selon lui "des grands patrons" qui soutiennent le mouvement. "Monsieur Leclerc par exemple", a avancé le syndicaliste, "il favorise les arrêts de travail" et "aide à la mobilisation".Philippe Martinez a également rappelé pourquoi, pour des raisons politiques, son syndicat ne participera pas samedi au mouvement des "gilets jaunes" bien que cette colère soit, selon lui, "légitime" : "Il est impossible d'imaginer la CGT défiler à côté du Front national, la CGT ne peut pas s'associer".