Le PDG d'Airbus "ne peut pas garantir" qu'il n'y aura pas de licenciements secs
L'entreprise a annoncé 1 164 suppressions de postes en Europe, la semaine dernière.
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Trou d'air en perspective ? Thomas Enders, le PDG d'Airbus, a déclaré dans un entretien au Figaro, lundi 5 décembre, qu'il "ne pouvait pas garantir" qu'il n'y aurait pas de licenciements secs au sein de son entreprise. L'avionneur a annoncé, le 29 novembre, la suppression de 1 164 postes en Europe et la fin de son activité de recherche sur le site de Suresnes (Hauts-de-Seine), dans le cadre d'un plan de restructuration. La direction met en avant des besoins de réorganisation, tandis que les syndicats dénoncent une "logique financière".
"Nous nous préoccupons de nos employés"
"Si l'on regarde les profonds et difficiles changements que la compagnie a effectués dans ses divisions les années passées, je crois que nous avons un historique social qui parle pour nous", a toutefois avancé Thomas Enders.
"Nous nous préoccupons de nos employés, a ajouté le PDG d'Airbus Nous mettrons en place toutes les mesures d'accompagnement possibles, notamment de formation, de mobilité et de reclassements internes."
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