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Le marché automobile français prend un nouveau bouillon en février

Avec une baisse de 20,2% par rapport à février 2011, le marché automobile français confirme son effondrement après la disparition de la prime à la casse. Les constructeurs français payent un très lourd tribut, avec des baisses comprises entre 28,5% (Renault) et 29,2% (PSA Peugeot Citroën).
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

L’an dernier à la même époque, il y
avait encore la prime à la casse pour soutenir le marché automobile. Ce n’est plus
le cas et, mois après mois, les ventes de voitures neuves continuent à plonger.
Le mois de février enregistre une baisse de 20,2% par rapport à février 2011,
et même de 24% à nombre de jours ouvrables comparable, selon les chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Ces mauvais résultats interviennent après des baisses de 17,8% et 20,7% en décembre 2011 et janvier 2012 (données brutes). 

Dans ce contexte plus que morose, ce
sont les groupes français qui réalisent les plus mauvaises performances :
-29,2% pour PSA (-34,7% pour Peugeot et -22,4% pour Citroën), -28,5% pour
Renault (-31,2% pour la marque historique, tandis que le low cost Dacia
limite la casse à -8,5%). "Ça baisse très fort pour tous les fabricants qui ont des volumes de masse, ceux qui avaient le plus bénéficié des primes à la casse", commente François Roudier du CCFA.

S’agissant des constructeurs
étrangers, Fiat est à -27,2% par rapport à février 2011, General Motors – qui vient
d’entrer dans le capital de PSA – réalise -25,7% tandis que chez l’Allemand
Volkswagen, une envolée des ventes de Skoda limite le recul du groupe à 6,1%.

A l’inverse, Nissan, partenaire industriel de Renault, tire son épingle du jeu avec une hausse de 9,6%. BMW, dopé par Mini
(+30,2%), progresse de 10,7%, le Coréen Hyundai de 48,7% et les ventes de Mercedes
se redressent de 57,1%.

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