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Le déraillement du TGV en Alsace lié à un freinage "tardif" et à une vitesse excessive

La rame d'essai du TGV a percuté un pont avant de quitter la voie et chuter de la ligne ferroviaire. Onze personnes sont mortes dans cet accident.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/11/2015 12:51 Mis à jour le 09/02/2016 15:25

Temps de lecture : 1min

La rame d'essai du TGV qui a percuté un pont avant de quitter la voie, le 15 novembre 2015 à Eckwersheim (Bas-Rhin). (FREDERICK FLORIN / AFP) — La rame d'essai du TGV qui a percuté un pont avant de quitter la voie, le 15 novembre 2015 à Eckwersheim (Bas-Rhin). (FREDERICK FLORIN / AFP)

L'accident de TGV à Eckwersheim (Bas-Rhin), survenu le 14 novembre et dans lequel 11 personnes sont mortes, est lié un freinage "tardif" et à une vitesse excessive, a annoncé la SNCF jeudi 19 novembre.

Le train, qui a entamé son freinage un kilomètre trop tard, a abordé la portion de raccordement entre la LGV et la ligne classique à 265 km/h au lieu de 176 km/h, la vitesse définie sur cette rame d'essai.

#LT #Eckwersheim Cette vitesse trop importante est due à séquence de freinage trop tardif et a eu pr conséq. basculement de la rame à l’ext
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) 19 Novembre 2015

Des procédures disciplinaires seront engagées

"Des procédures disciplinaires vont être engagées, indique, en outre, la société ferroviaire française. Elles conduiront, dès que l'enquête le permettra, aux sanctions justifiées."

LT #Eckwersheim Des suspensions conservatoires vont être décidées après auditions des intéressés
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) 19 Novembre 2015

Toutes les questions suscitées par ce drame n'ont pas encore de réponse. Sept personnes se trouvaient dans la cabine de conduite, au lieu de quatre personnes autorisées. L'enquête devra éclaircir "la présence imprudente d'enfants à bord et de sept personnes en cabine de conduite, un certain manque de rigueur dans la préparation de la liste des personnes et son contrôle. Enfin, sans doute figurent (...) des erreurs de comportement humain à la fois en cabine et dans la relation entre la cabine et la rame", a déclaré le président de la SNCF, Guillaume Pepy, et celui de la SNCF Réseau, Jacques Rapoport.