Cet article date de plus de neuf ans.

Au moins dix morts après le déraillement d'une rame d'essai d'un TGV près de Strasbourg

Cette rame d'essai, circulait avec des techniciens à bord et aurait "déraillé en raison d'une vitesse excessive", selon la SNCF. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Vue aérienne du déraillement d'une rame non-commerciale d'un TGV, qui effectuait des essais sur la nouvelle ligne à grande vitesse au nord de Strasbourg, qui a déraillé samedi 14 novembre 2015, à Eckwersheim (Bas-Rhin).  (FRANCE 3 ALSACE)

Au moins dix personnes sont mortes samedi 14 novembre dans le déraillement d'une rame d'essai d'un TGV à Eckwersheim, près de Strasbourg, selon un nouveau bilan de la préfecture d'Alsace communiqué à France Bleu Alsace. Au total, 49 techniciens se trouvaient dans cette rame qui effectuait des essais sur la nouvelle voie à grande vitesse devant être mise en service au printemps 2016, ajoute la préfecture, sans préciser le nombre de blessés.

Le train aurait "déraillé en raison d'une vitesse excessive", précise le directeur de cabinet du préfet d'Alsace. Toutefois; selon les gendarmes, les raisons du déraillement n'étaient pas déterminées samedi après-midi.

Sur place, la rame argentée du train était visible, couchée au bas d'un pont dans un canal large d'une quarantaine de mètres. Le centre de la rame était couché sur les berges du canal, la tête motrice dans l'eau. Une équipe de plongeurs de la gendarmerie, des hélicoptères de la sécurité civile, ainsi que plusieurs dizaines de véhicules de secours, ont été dépêchés sur les lieux de l'accident.

"C'était une scène cahotique"

Un grand panache de fumée noire a été vu à plusieurs kilomètres à la ronde par des témoins, notamment à Vendenheim, une commune proche d'Eckwersheim, où est implantée une vaste zone commerciale en périphérie de Strasbourg. "C'était une scène cahotique... La queue du train dans le canal, des gens qui criaient... Horrible !", raconte un témoin à France Bleu. 

Le secrétaire d'État chargé des Transports Alain Vidalies, ainsi que sa ministre de tutelle Ségolène Royal sont attendus sur place.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.