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L'usine PSA d'Aulnay de nouveau paralysée par la grève

Après dix jours d'arrêt, l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, qui doit fermer en 2014, a rouvert ses portes ce lundi matin. La direction a doublé les effectifs de vigiles et appelé en renfort 200 cadres, mais les syndicats ont de nouveau paralysé les chaînes.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

À la reprise du travail ce lundi
matin, les grévistes de PSA Aulnay, en vêtements de ville, se sont rassemblés
dans l'atelier de montage derrière une banderole "Non à la fermeture de
PSA Aulnay! ".

Ils ont ensuite massivement voté la poursuite de la grève.

Sur les lignes de montages, des salariés, majoritairement intérimaires,
attendaient que la ligne fabriquant la Citroën C3 se remette en marche. Elle
n'a fonctionné que sporadiquement et les voitures sont sorties au
compte-gouttes.

La direction a dénombré dans
l'équipe du matin 180 grévistes, la CGT 400, sur les quelque 2.800 salariés de
cette usine qui doit fermer en 2014.

Outre les grévistes, il y avait "énormément d'absentéisme : entre 110
et 130 absents, contre 50 un jour habituel",
a fait savoir un
porte-parole de la direction. Le signe que "des salariés qui n'ont pas
eu envie de venir, ont choisi cette solution pour ne pas casser la grève",

selon Jean-Pierre Mercier, délégué CGT.

La direction, qui dénonçait "des
dégradations"
sur l'outil de travail et "des
intimidations"
sur des non grévistes, avait promis aux salariés de les
"protéger" quand ils reprendraient le travail
, après 10 jours
d'arrêt de l'usine.

Ce lundi matin, quelque 200 cadres avaient été appelés en renfort et le nombre
de vigiles avait été doublé aux portes de l'usine.

La grève avait paralysé l'usine du 16 au 18 janvier. Le site a ensuite été
fermé durant une semaine, sur décision de la direction, en raison d'une avarie
électrique, mais surtout parce que les "conditions de sécurité"
n'étaient "pas remplies".

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