: Vidéo Air France- KLM : Elisabeth Borne exclut une augmentation de la participation de la France

La participation française au capital d'Air France-KLM va-t-elle augmenter, après l'entrée inattendue des Pays-Bas au capital du groupe ? "On ne va pas rentrer cette escalade", a répondu Elisabeth Borne, invitée de franceinfo vendredi 1er mars. 

"J’ai entendu dans la presse néerlandaise des craintes par exemple sur le hub d’Amsterdam", a poursuivi la ministre des Transports, alors que Bruno Le Maire, ministre de l'Economie rencontre son homologue néerlandais vendredi à Paris. "Il n’y a aucune crainte à avoir. Donc, expliquons-nous tranquillement et reprenons un cours normal." 

Des attentes après un acte "perçu comme inamical"

"Cette entrée au capital de l'État néerlandais est une démarche assez inhabituelle qu'on peut percevoir comme inamicale puisque, ni le conseil d’administration, ni le gouvernement, n’a été prévenu" a-t-elle affirmé. Cela appelle à des clarifications, c'est le sens de la réunion de Bruno Le Maire et son homologue, et moi j'aurai un échange avec ma collègue ministre des Transports pour demander des clarifications sur les intentions du gouvernement néerlandais."

"C’est franchement inhabituel. Ce n'est pas du tout les relations qu'on a généralement avec un État ami", a insisté la ministre des Transports. Elisabeth Borne a fait remarquer que cette entrée surprise au capital avait "fait baisser le cours d'Air France-KLM, c'est le premier résultat". "On est tous attachés à ce que Air France-KLM continue son développement, que ça reste un leader mondial, et donc il y a besoin d’une stabilité dans l’actionnariat", a conclu la ministre.