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Ils ont fait l'actu. Que devient Jean-Marc Janaillac, ancien PDG du groupe Air France-KLM ?

En mai dernier, Jean-Marc Janaillac annonçait sa démission, à la suite de l'échec d'un référendum sur les salaires chez Air France.

Article rédigé par Sébastien Baer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Marc Janaillac, ex-patron du groupe Air France - KLM.
 (SEBASTIEN BAER / RADIO FRANCE)

Le 4 mai 2018, le PDG d'Air France Jean-Marc Janaillac a perdu son pari pour tenter de sortir de la grève qui bloque la compagnie depuis plusieurs semaines. Le patron a fait des propositions salariales. Propositions rejetées par les salariés qui s'expriment lors d'un référendum organisé en interne. Dans la foulée et comme il l'avait promis en cas d'échec, Jean-Marc Janaillac annonce sa démission aux salariés. Le 15 mai 2018, soit dix jours plus tard, le départ de Jean-Marc Janaillac du groupe Air france - KLM est effectif. Depuis, la compagnie se cherche un nouveau patron.

La grève du printemps dernier a lourdement affecté les finances d'Air France qui estime avoir perdu 335 millions d'euros. L'ancien patron de la compagnie profite de sa retraite sans rien regretter de ses choix même si ils l'ont contraint à la démission. "Nous étions dans une impasse d'où l'idée de faire cette consultation qui devait créer une forme de sursaut. Tout le monde a été surpris du résultat", explique Jean-Marc Janaillac. "L'important ça a été d'essayer de sortir d'une impasse et donc ce référendum a permis de créer une forme de choc, ce qui était l'objectif", poursuit l'ancien PDG d'Air France-KLM, qui reste persuadé qu'il fallait organiser ce référendum.

Je pense qu'on l'aurait organisé parce qu'il fallait faire quelque chose. On ne pouvait pas rester comme ça, installé dans la grève

Jean-Marc Janaillac

sur franceinfo

Jean-Marc Janaillac n'a jamais pensé passer outre le résultat de ce référendum et rester à la tête d'Air France-KLM : "Même pas l'espace d'un instant. On estimait que l'on était allé au bout de ce qu'on pouvait faire et donc que s'il s'avérait que l'ensemble des salariés n'acceptaient pas cette proposition, cela voulait dire que la stratégie pour laquelle j'étais venu ne pouvait être mise en place et je n'avais aucune espèce de raison de rester à la tête de cette entreprise."

La vie après Air France

L'ancien patron du groupe Air France-KLM veut reprendre des responsabilités non exécutives dans l'ordre du conseil mais pas que cela. Jean-Marc Janaillac : "Je veux consacrer une part de mon temps à des activités d'ordre général, participer à la vie d'associations soit caritatives, soit culturelles pour redonner aux autres ce que la vie m'a donné, puis effectivement avoir plus de temps pour la vie personnelle et pour les amis."

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