Violences devant l'Assemblée nationale : Marine Le Pen dit s'étonner de "la complaisance du pouvoir à l'égard des milices d'extrême gauche"
Invitée sur France Inter, Marine Le Pen admet qu'il y a eu, lors des tentatives de violences devant l'Assemblée nationale samedi, des groupes violents issus de l'extrême droite, mais assure qu'ils étaient, selon elle, "moins nombreux que les 'black blocs' ou les mouvements dits antifa."
Marine Le Pen, députée du Pas-de-Calais et présidente du Rassemblement national, juge, lundi 11 février , sur France Inter, "choquantes" les tentatives de violences samedi contre le fronton de l'Assemblée nationale, lors de la manifestation des "gilets jaunes", tout en disant "regarder avec étonnement la complaisance du pouvoir à l'égard de ces milices d'extrême gauche."
"Bien sûr que c'est choquant, concède Marine Le Pen. Mais ce n'est pas très étonnant : nous avons là des groupes, qui sont des groupes d'extrême gauche, qui ont toujours, en tous temps, eu un certain nombre de cibles : les symboles du capitalisme (…) mais aussi les lieux de pouvoir et la police."
Des milices d'extrême gauche "organisées" et connues
"Ce sont aujourd'hui de véritables milices. Cela fait des années que je réclame leur dissolution. Et cela fait des années que je regarde avec étonnement la complaisance du pouvoir à l'égard de ces milices d'extrême gauche, qui sont pourtant, pour certaines, organisées, que les services de renseignement connaissant très bien (…), et pourtant on se refuse à agir résolument contre eux."
Marine Le Pen estime que "les premières victimes" de ces violences "sont les gilets jaunes." Interrogée sur la présence de groupes violents dans les milieux d'extrême droite, la présidente du Rassemblement national reconnait leur présence, mais "moins nombreux que les 'black blocs' ou les mouvements dits antifa."
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