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Violences à La Réunion : "Il était temps que le président de la République prenne conscience de la situation"

Emmanuel Macron a promis mercredi une réponse "intraitable" après des violences en marge du mouvement des "gilets jaunes" à la Réunion. Selon le président du Medef local, la situation est urgente. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des CRS chargent les manifestants à la Réunion.  (DAVID CHANE / MAXPPP)

L'île de La Réunion est paralysée par les blocages des "gilets jaunes" contre la hausse des prix du carburant, mais aussi secouée par des violences urbaines commises par des casseurs en marge de la mobilisation. "Il était temps que le président de la République prenne conscience de la situation", a affirmé jeudi 22 novembre sur franceinfo Didier Fauchard, président du Medef Réunion.

Un couvre-feu nocturne a été instauré sur l'île, alors que 30 membres des forces de l'ordre ont été blessés depuis samedi. Emmanuel Macron a annoncé une réponse "intraitable" et des militaires vont être mobilisés dès jeudi pour rétablir l'ordre.

"On est au bord de l'État d'urgence"

Selon le président du Medef Réunion, "L'État a réagi beaucoup trop tardivement". "Cela fait maintenant cinq jours que La Réunion est à l'arrêt avec les conséquences qu'on connait. En particulier les transports de médicaments, des personnes âgées qui n'ont pas reçu de soins, des Ehpad qui ont des difficultés à nourrir des personnes âgées qu'ils hébergent (...) Il était temps d'avoir une réaction extrêmement ferme", a-t-il poursuivi.

Par l'absence d'activité, certaines entreprises "ne sont plus en mesure d'assurer les salaires en fin de mois. C'est très grave", a-t-il affirmé. "La Réunion est une île morte aujourd'hui. On est, à mon sens, au bord de l'État d'urgence", a jugé Didier Fauchard.

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