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Vidéo Marine Le Pen : "Je soutiens les 'gilets jaunes' depuis la première heure"

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EMISSION POLITIQUE. Marine Le Pen : "Je soutiens les 'gilets jaunes' depuis la première heure" EMISSION POLITIQUE. SANS FILET_MARINE LE PEN_H264_720.mp4 (L'EMISSION POLITIQUE / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

"L’Emission politique" de France 2 recevait Marine Le Pen jeudi 14 mars. Accompagnée par Guillaume Daret, la présidente du Rassemblement national (RN) est allée à la rencontre de quatre membres des "gilets jaunes". Bas salaires, violences policières, dépenses de l’Etat, tous les sujets ont été mis sur la table. Un entretien "sans filet" à retrouver en intégralité.

A deux pas de l’Assemblée nationale, Guillaume Daret a retrouvé Marine Le Pen pour un entretien un peu particulier. A leurs côtés, quatre membres des "gilets jaunes" sont réunis, de professions et d’horizons divers. L’une est infirmière, un autre est commercial, et tous s’interrogent sur le soutien de la présidente du Rassemblement national à leur mouvement. Marine Le Pen répond sans détour : "Je soutiens les 'gilets jaunes' depuis la première heure." Est-elle allée sur les ronds-points pour échanger avec eux ? Non, mais elle les a reçus, notamment "dans [sa] permanence" de députée, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

Contre toutes les violences

Venu des Côtes-d'Armor, le gilet jaune Tristan Lozach interpelle Marine Le Pen sur les blessures de nombreux manifestants. Est-elle opposée à l’usage des LBD 40, cette arme plus connue sous l’appellation de Flash-Ball ? "A partir du moment où on met ces armes dans des mains qui ne savent pas s’en servir et qui ne respectent pas les règles d’utilisation, il ne faut pas les utiliser dans les manifestations publiques", répond la députée. Plutôt que de dénoncer des violences policières, elle condamne "le pouvoir qui aurait pu arrêter tout ça", et regrette que ceux qu’elle nomme les "vrais gilets jaunes" voient leur mobilisation perturbée par des individus violents.

L’enjeu des salaires

Les "gilets jaunes" réunis autour de Marine Le Pen insistent sur les conditions de vie des Français avec des bas salaires. "J’avais proposé une baisse de 10% de l’impôt sur le revenu pour les trois premières tranches." La revalorisation du Smic, régulièrement réclamée dans les manifestations, laisse néanmoins perplexe la présidente du RN. Une hausse pourrait en effet pénaliser "des artisans, des toutes petites entreprises" avec un surcroît de charges : "Si on augmente le Smic, ils n’y arriveront pas non plus."

"Sans filet", un reportage diffusé dans "L’Emission politique" le jeudi 14 mars 2019 sur France 2.

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