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Raphaël Glucksmann : "En France, les salaires sont beaucoup trop bas"

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Raphaël Glucksmann : "En France, il y a un problème, les salaires sont beaucoup trop bas"
Raphaël Glucksmann : "En France, il y a un problème, les salaires sont beaucoup trop bas" Raphaël Glucksmann : "En France, il y a un problème, les salaires sont beaucoup trop bas" (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Raphaël Glucksmann, fondateur du mouvement Place publique et tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 20 mars.

Pour l'acte XVIII des "gilets jaunes", des violences ont émaillé le nouveau samedi de mobilisation, en particulier à Paris où des boutiques et restaurants des Champs-Élysées ont été saccagés. Le préfet de police de Paris Michel Delpuech a été démis de ses fonctions à la suite des incidents. "C'est incroyable d'incompétence. On oscille entre un samedi où il va y avoir une répression sauvage, et un autre samedi, où on laisse les casseurs avoir librecours pour déverser leur haine. Il y a un vrai problème de maintien de l'ordre. On est la risée de l'Europe", assure Raphaël Glucksmann sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mercredi 20 mars. "Il va falloir qu'on sorte de cette crise à un moment donné", prévient l'essayiste. "Cela fait 30 ans que l'on vit dans l'impuissance publique", déplore-t-il. "En France, il y a un problème, les salaires sont beaucoup trop bas", assure Raphaël Glucksmann. 

"Il faut accepter la décision du peuple britannique" 

À propos du Brexit, le fondateur du mouvement "Place publique" souligne : "quand les gens votent, il faut que la démocratie soit respectée. Il faut accepter la décision du peuple britannique. Ils voulaient sortir, ils doivent sortir". Raphaël Glucksmann a été désigné par le Parti socialiste tête de listepour les élections européennes, mais il n'a pas encore annoncé dans quel groupe il siégerait au Parlement européen. "Les groupes à Bruxelles sont en train de changer. On va faire une clarification des groupes pour que les gens qui pensent la même chose soient dans le même groupe", détaille l'écrivain devenu homme politique

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