Le gouvernement somme les sociétés d'exploitation des autoroutes de faire un geste sur les prix. Il ne demande pas un gel, mais bien une baisse pour les usagers réguliers. Il leur a même donné une dizaine de jours afin de faire des propositions, au risque de provoquer un bras de fer. Les tarifs sont censés augmenter de 1,8% en février, et si les opérateurs privés ont proposé de geler les prix, ils souhaitent en contrepartie un allongement de plusieurs mois de la durée des concessions.Pas question de rallonger les concessionsMais le gouvernement ne veut pas en entendre parler, souhaitant garder une marge de manœuvre. La ministre des Transports, Élisabeth Borne, en attend plus. "Ce que je leur demande, c'est un effort. Pas une compensation où on donnerait l'impression de gagner aujourd'hui pour compenser demain. C'est un geste commercial que je demande", insiste-t-elle.