C'est une des revendications majeures des "gilets jaunes" qui tient en trois lettres : RIC, pour Référendum d'initiative citoyenne. Qu'il s'agisse de rédiger une loi ou d'en abroger une, de révoquer des élus ou de modifier la Constitution, les "gilets jaunes" veulent que leur avis soit pris en compte. Dans une interview publiée par Les Échos lundi 17 décembre, le Premier ministre Édouard Philippe s'est montré ouvert sur la question : "Le référendum peut être un bon instrument dans une démocratie, mais pas sur n'importe quel sujet ni dans n'importe quelles conditions."LREM se méfieLe patron de LREM Stanislas Guérini a pointé lundi matin toutefois les dangers de ce type de référendum, prenant l'exemple de la peine de mort. Pour les députés de l'opposition, il n'y a pas de sujet tabou. "Plus le peuple a la parole, mieux c'est. Le peuple, c'est toujours la bonne solution", soutient Éric Coquerel, député La France insoumise. Le RIC fera bien partie du grand débat des trois mois à venir.