Le commissaire qui dénonce la haine “ordinaire” contre les policiers
Pour le policier David Le Bars, l’époque serait particulièrement violente et risquerait de discréditer la police et donc la société.
”On redoute les actuelles et prochaines manifestations car on sait très bien ce qu’il s’est passé durant l’année écoulée. Concernant l’anniversaire de la crise des Gilets jaunes, il y a ceux qui légitimement voudront revendiquer, et ceux qui vont s’y agréger et commettre des actes de violence comme on l’a vu plusieurs week-end d’affilée”, explique David Le Bars, commissaire divisionnaire. Auteur de La haine dans les yeux, (éditions Albin Michel), le policier estime que cette “haine” a déjà été constatée et que notre société est “de plus en plus violente”. Avec ce constat, David Le Bars s’inquiète de l'affaiblissement de la police et des institutions et adresse un message aussi aux policiers qui ont été très sollicités.
“Cette violence est portée par une partie de la classe politique”
“Cette violence est portée par une partie de la classe politique, qui les cautionne. Elle ne remonte pas aux Gilets jaunes, d’ailleurs, mais bien avant les attentats, qui avaient marqué une forme de parenthèse enchantée entre les forces de l’ordre et la population”, continue le policier. Pointant du doigt une partie de l’extrême-gauche, David Le Bars s’inquiète de ce jeu “malsain sur les plateaux”, rappelant le moment où un député de la France Insoumise (NDLR : François Ruffin) a affirmé devant l’Assemblée que le Président Macron “allait finir comme Kennedy“. “C’est un message dangereux pour notre société”, estime encore le policier.
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