Le vice-Premier ministre italien rencontre des "gilets jaunes" en France, Paris dénonce une "nouvelle provocation"
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a réagi à la rencontre entre le vice-Premier ministre italien et des "gilets jaunes", mardi à Montargis (Loiret).
Le gouvernement français n'a pas apprécié. La rencontre de Luigi Di Maio, vice-Premier ministre italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), avec des "gilets jaunes" en France est "une nouvelle provocation" inacceptable, a réagi mercredi 6 février le ministère français des Affaires étrangères. "Cette nouvelle provocation n'est pas acceptable entre pays voisins et partenaires au sein de l'Union européenne", a commenté un porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point presse électronique, sur fond de tensions récurrentes entre Rome et Paris.
La rencontre s'est déroulée entre Luigi Di Maio et des "gilets jaunes" le 5 février à Montargis (Loiret). "Ceci est la photographie souvenir d'une belle rencontre, la première d'une série, a commenté le responsable italien sur Instagram, pendant laquelle nous avons parlé de nos pays, des droits sociaux, de l'environnement et de la démocratie directe".
L'un des participants a expliqué à franceinfo le but de la rencontre. "Nous voulions vraiment éclaircir la position du M5S avec la Ligue, raconte Christophe Chalençon. Il était hors de question que nous nous rapprochions d'un mouvement classé à l'extrême droite." Les discussions ont visiblement convaincu le militant français, qui qualifie le M5S de "mouvement populaire" plutôt "de centre ou de gauche".
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