Intrusion au ministère de Benjamin Griveaux : quatre personnes jugées en comparution immédiate à Paris
Parmi les personnes qui comparaissent ce jeudi figure notamment le conducteur présumé de l’engin de chantier qui a servi à enfoncer la porte du ministère de Benjamin Griveaux le 5 janvier, rue de Grenelle.
Quatre des six personnes placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'intrusion au ministère de Benjamin Griveaux, samedi 5 janvier, rue de Grenelle, à Paris, en marge d’une mobilisation des "gilets jaunes", ont été déférés au parquet et seront poursuivis en comparution immédiate jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris, a appris franceinfo de source judiciaire.
Un ouvrier nordiste de 24 ans
Parmi les personnes qui comparaissent, il y a le conducteur présumé de l’engin de chantier qui a servi à enfoncer la porte du ministère. Il s’agit d’un ouvrier de 24 ans, originaire du département du Nord qui avait été interpellé mardi. Inconnu des services de police, il était, le jour des faits, sous l’empire d’un état alcoolique, selon une source proche de l’enquête à franceinfo. Trois autres personnes soupçonnées de l'avoir aidé vont également être entendues devant la justice jeudi.
Deux autres personnes qui avaient été convoquées, puis placées en garde à vue ont été relâchées, laissées libres. Ces six personnes âgées de 21 à 54 ans ont été retrouvées grâce à l'exploitation de la vidéo protection, des prélèvements d'empreintes de main et d'ADN et des témoignages, précise cette source proche de l’enquête. Il n'y a pas eu de résistance au moment des interpellations mardi.
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