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"Gilets jaunes" sur les ronds-points : "Il s’agit d’occupations illégales du domaine public, il faudra sans doute les faire cesser"

Selon le préfet de la Loire, la mobilisation de samedi 16 décembre était plus violente que les précédentes dans le département.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Saint-Etienne Loire
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Le préfet de la Loire, Evence Richard, le 6 novembre 2017. (FREDERIC CHAMBERT / MAXPPP)

"Dans la plupart des cas", les occupations de ronds-points sont des "occupations illégales du domaine public et, en fonction de l’évolution de la situation dans les prochains jours, il faudra sans doute les faire cesser", a estimé dimanche 16 décembre, le préfet de la Loire, interrogé par France Bleu Saint-Etienne Loire après "l'acte 5" des "gilets jaunes" hier. Samedi soir déjà, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait appelé les "gilets jaunes" à "libérer" les ronds-points.

Selon Evence Richard, ce cinquième acte de la mobilisation à Saint-Étienne était beaucoup plus violent que les précédentes : "Cette fois, on avait une part de l’ultragauche extrêmement bien organisée, extrêmement bien équipée qui voulait vraiment casser du policier", juge le préfet. "Certains étaient même équipés de plaques métalliques sous leurs vêtements. Ils avaient des gants, des coudières, des jambières, mais aussi des matraques, d’autres des couteaux et puis surtout beaucoup d’artifices qu’ils utilisaient en tir tendu", notamment des billes de verre sur les forces de l’ordre selon Evence Richard.

Plus d'interpellations que la semaine précédente dans la Loire

Un officier de police a été assez sérieusement blessé avec 4 jours d’ITT et 10 jours d’arrêt maladie, six autres ont été blessés plus légèrement et un seul manifestant a été blessé, a listé le préfet.

Le nombre d’interpellations a été supérieur samedi par rapport à la semaine passée : 53 interpellations. "C’est une de plus que la semaine dernière. 39 gardes à vue sont toujours en cours ce dimanche", dont trois ou quatre mineurs, a précisé Evence Richard. Par ailleurs, "la moitié des personnes interpellées étaient déjà connues des services de police" et "la plupart n’avaient pas été identifiés sur les précédentes manifestations", selon le haut fonctionnaire.

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