Cet article date de plus de six ans.

"Gilets jaunes" : situation tendue à Toulouse et Marseille

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
"Gilets jaunes" : situation tendue à Toulouse et Marseille
"Gilets jaunes" : situation tendue à Toulouse et Marseille "Gilets jaunes" : situation tendue à Toulouse et Marseille (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

En région, la mobilisation des "gilets jaunes" a également été forte samedi 8 décembre. Toulouse et à Marseille, des violents affrontements entre forces de l'ordre et manifestants ont éclaté.

À Toulouse (Haute-Garonne), des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants ont éclaté samedi 8 décembre, en marge de la mobilisation des "gilets jaunes". En début de soirée, la tension était toujours très vive. "Après avoir libéré une barricade devant le musée des Abattoirs, c'est le quartier Saint-Cyprien que les forces de l'ordre tentent d'évacuer", rapporte le journaliste de France 3 Sylvain Duchampt en direct de Toulouse. Et d'ajouter que "du mobilier urbain ou encore des vitrines de banques ont été saccagés".

Des casseurs très mobiles à Marseille

À Marseille (Bouches-du-Rhône), la journée avait débuté dans le calme, mais en fin d'après-midi, des échauffourées ont éclaté. "La journée avait effectivement bien démarré avec un cortège de 'gilets jaunes' plutôt calmes, qui a souhaité se diriger à un moment devant la mairie. À ce moment-là, ils ont été interrompus par un cordon de forces de l'ordre et c'est à ce moment-là que tout est devenu très tendu. Des petits groupes de casseurs ont également fait leur apparition et toute l'après-midi, ils ont été très mobiles dans l'hyper-centre de Marseille. Ils ont dégradé du mobilier urbain, brisé quelques vitrines, mis également le feu à des poubelles ainsi qu'à une voiture électrique. Les forces de l'ordre ont évidemment répliqué", détaille la journaliste de France 3 Sophie Accarias. Avant de préciser que huit personnes ont été interpellées.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.