Michelle Bachelet, haut-commissaire de l'ONU aux Droits de l'homme, vise la France. Au milieu d'autres pays, comme le Venezuela ou Haïti, l'État français est pointé du doigt sur un sujet en particulier : les "gilets jaunes". Et les mots sont durs. "Nous encourageons le gouvernement français à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d'usage excessif de la force", a déclaré l'ancienne présidente du Chili.Un rapport qui passe malUne accusation qui semble liée à l'utilisation très controversée des lanceurs de balles de défense. Mercredi 6 mars au matin, le gouvernement digérait mal cette mise en cause. Mais pour l'opposition, comme La France insoumise, ce rapport tombe à point nommé. "C'est un constat lucide de la situation actuelle, mais qu'on dénonce, nous, depuis plusieurs semaines", a confié à France 3 Caroline Fiat, députée LFI de Meurthe-et-Moselle. Pour d'autres en revanche, la composition de ce Conseil des Droits de l'homme avec le Venezuela et l'Arabie saoudite rend cette instance de l'ONU difficile à prendre au sérieux.