"Gilets jaunes" : les villes devront payer la facture des manifestations
Les villes ont fait leurs comptes. Après les dégradations commises en marge de la mobilisation des "gilets jaunes", les dégâts s'élèveraient à plus de 30 millions d'euros.
Plus de 10 millions d'euros de dégâts à Paris, 3,5 millions à Toulouse (Haute-Garonne) ou encore 2,5 millions à Bordeaux (Gironde) : après 15 samedis de manifestations des "gilets jaunes", les communes font leurs comptes et la facture est salée. À Rouen (Seine-Maritime), la barre du million d'euros de dégâts a été franchie. Près de la moitié des dégradations concernent la voirie et certains habitants craignent de devoir mettre la main au portefeuille. Car il faut remplacer le mobilier urbain dégradé : 1 200 € pour un horodateur, 200 € pour une poubelle.
C'est le contribuable qui trinque
Et il n'y a pas que les réparations. À la charge des collectivités s'ajoutent les heures supplémentaires des agents mobilisés pour nettoyer les rues, les indemnités de retard sur les chantiers à l'arrêt et les frais liés au retrait temporaire du mobilier urbain pour qu'il ne soit pas utilisé comme projectile. Certaines villes comptent pour partie sur un remboursement par les assurances, mais à Paris, la mairie l'affirme : c'est essentiellement le contribuable qui va payer. Le gouvernement promet quant à lui un plan d'action globale pour aider les villes à faire face aux dommages subis.
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