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"Gilets jaunes" : les autorités démentent l'existence d'une "arme secrète" dans les blindés déployés samedi à Paris

Selon l'hebdomadaire "Marianne", certains blindés de la gendarmerie, déployés samedi à Paris lors de la mobilisation des "gilets jaunes", étaient "secrètement équipés d'une réserve de liquide incapacitant". Une information démentie par les autorités auprès de franceinfo. 

Article rédigé par Margaux Duguet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des blindés de la gendarmerie déployés lors de la mobilisation des "gilets jaunes", le 8 décembre 2018, à Paris.  (YANN CASTANIER / HANS LUCAS / AFP)

"C'est dire si le pouvoir a eu peur", écrit Marianne, lundi 10 décembre. Selon l'hebdomadaire, certains des blindés de la gendarmerie, qui étaient déployés samedi à Paris pour faire face à de possibles heurts lors de l'acte 4 des "gilets jaunes", disposaient d'une "arme secrète". Ce dispositif radical, à n'utiliser "qu'en dernier recours", se serait présenté sous la forme d'"une réserve de liquide incapacitant". Faux, affirme le ministère de l'Intérieur, interrogé par franceinfo.

Des diffuseurs de gaz lacrymogène "plus puissants que les grenades"

D'après les sources citées par Marianne, "la pulvérisation de ce liquide sur une foule de 'gilets jaunes' aurait été capable de 'les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques'. Chaque engin aurait pu 'neutraliser' une surface de plusieurs terrains de football". "Heureusement que l'on n'en est pas arrivé là", assure à Marianne une source présentée comme haut placée dans le dispositif. Contacté par franceinfo, le ministère de l'Intérieur dément ces affirmations.

Aucune arme 'secrète' n'a été mise en œuvre samedi.

Le ministère de l'Intérieur

à franceinfo

Les blindés de la gendarmerie "ont plusieurs capacités", détaille le ministère : le déblayage des routes, le transport de personnes, la possibilité de lancer et de diffuser du gaz lacrymogène, mais pas d'autre "liquide incapacitant", comme l'écrit Marianne. "Le diffuseur lacrymogène est plus puissant que les grenades. C'est un équipement de base du VBRG [véhicule blindé à roues de la gendarmerie]", nous précise-t-on. Mais, poursuit le ministère, les blindés de la gendarmerie n'en ont pas fait usage samedi. 

Dans la journée de mardi, la gendarmerie a, par ailleurs, démenti sur son compte Twitter l'existence "d'une arme secrète". 

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