Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo "Gilets jaunes" : Laurent Berger (CFDT) veut "un Grenelle du pouvoir de vivre"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 8min
Grand débat : "Le référendum ne peut pas traiter ces questions sociales", estime Laurent Berger (CFDT)
Grand débat : "Le référendum ne peut pas traiter ces questions sociales", estime Laurent Berger (CFDT) Grand débat : "Le référendum ne peut pas traiter ces questions sociales", estime Laurent Berger (CFDT) (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Laurent Berger est l'invité des 4 Vérités de France 2, lundi 4 février. Il revient sur la crise politique et sociale liée à la mobilisation des "gilets jaunes" et sur le grand débat national.

Le secrétaire général de la CFDT est l'invité des 4 Vérités de France 2, lundi 4 février. S'il ne participera pas à la grève générale mardi 5 février, lancée à l'appel de la CGT, Laurent Berger se rendra mercredi 6 février à Matignon pour évoquer le grand débat national. L'exécutif envisage d'ailleurs d'effectuer un référendum qui aurait lieu en même temps que les élections européennes le 26 mai afin de sortir de la crise. "Cela ne peut pas être le seul moyen, cela peut en être un. Tout simplement parce que la crise nous dit des choses sur l'injustice sociale, sur l'injustice fiscale, sur les difficultés à pouvoir vivre correctement pour nombre de Français et le référendum ne peut pas traiter ces questions sociales par une simple réponse oui ou non", assure Laurent Berger.

 "On ne peut pas nationaliser le débat sur l'Europe"

Le secrétaire général estime que le référendum peut être "une bonne chose sur les questions institutionnelles, mais pas en même temps que les élections européennes, tout simplement parce que l'Union européenne est un sujet central et que l'on ne peut pas nationaliser le débat sur l'Europe".

Concernant les questions sociales, Laurent Berger estime qu'"il faut un Grenelle du pouvoir de vivre, ce que je veux dire c'est que cette crise nous dit des choses sur le pouvoir d'achat, mais elle nous dit des choses sur les mobilités, sur le logement, sur l'accès aux services publics, à la santé, à la parole, à l'expression. Il faut, à un moment donné, que l'on reconstruise finalement une place pour chacun dans notre société et cela passe par la capacité à ce que les acteurs sociaux et économiques et les associations puissent se confronter pour faire émerger des solutions concrètes."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.