"Gilets jaunes" : la grande fatigue de la police
Alors que le mouvement des "gilets jaunes" dure, les syndicats de police demandent à être reçus par le président. En attendant, ils lancent une opération service minimum à compter de mardi 18 décembre.
Cela fait déjà un mois qu'ils sont sur le terrain pour garantir la sécurité publique lors des manifestations des "gilets jaunes". Entre les débordements liés au mouvement et la menace terroriste, notamment aux abords des marchés de Noël, les policiers sont sur tous les fronts. Les syndicats décrivent des fonctionnaires épuisés. "Ils veulent du repos, ils en ont assez de marquer des heures supplémentaires qu'ils ne peuvent pas récupérer, ils en ont assez de ne plus pouvoir aller en formation", détaille Grégory Hugue, représentant du syndicat SGP Police FO avant d'ajouter : "On envoie sur le terrain des gens qui travaillent habituellement dans des bureaux puisqu'il n'y a plus personne pour les remplacer."
Une longue liste de revendications
Les syndicats de police dénoncent aussi un budget insuffisant, le manque d'équipement et réclament le paiement des heures supplémentaires, plus d'effectifs et des avancées sociales, dans un contexte où les forces de l'ordre se sentent de plus en plus stigmatisées. Deux syndicats de policiers appellent à un service minimum dès mardi 18 décembre, en limitant leurs interventions aux seuls appels téléphoniques.
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