Éric Drouet peine à convaincre le procureur
Un mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende ont été requis contre Éric Drouet. Le "gilet jaune" avait été interpellé pour deux manifestations non déclarées à Paris, il avait dénoncé une manœuvre politique pour faire taire la contestation.
Éric Drouet continue d'affirmer qu'il a été victime d'une interpellation arbitraire. Lors de l'ouverture de son procès vendredi 15 février, la défense a diffusé les images de l'arrestation du prévenu rue Royale à Paris, le mercredi 2 janvier dernier. La position du "gilet jaune" reste la même : "Nous ne faisions que déambuler sur un trottoir", rapporte Clément Weill-Raynal en direct du palais de justice. Interpellé pour deux manifestations non déclarées, Éric Drouet affirme n'avoir lancé aucun appel à manifester, "tout au plus il évoque un rendez-vous collectif lancé par on ne sait qui sur les réseaux sociaux", précise le journaliste.
"Il ne semble pas avoir totalement convaincu le procureur"
"'Nous n'étions qu'une dizaine', dit-il, 'et nous comptions en fait aller au restaurant'. Sur ce point il ne semble pas avoir totalement convaincu le procureur qui a estimé que le délit de 'non-déclaration de manifestation' était bien établi", conclut Clément Weill-Raynal. Le parquet a requis une peine d'un mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende ; le jugement sera prononcé le 29 mars prochain.
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